Le projet de loi contre nos retraites est un des pans d’une attaque contre tous nos droits, au nom de « l’austérité », c’est à dire en réalité au nom d’une redistribution toujours plus inégalitaire des richesses que nous produisons.
Toujours moins, pour les salariées, les chômeurs(ses) et les retraité(e)s
Toujours plus, pour les banquiers, les patrons et les actionnaires !!
Ca suffit !! Ne cédons pas sur nos retraites !!
Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite.
Au programme :
allongement de la durée de cotisations qui fait du maintien de l’age légal à 62 ans un scandaleux trompe-l’oeil,décote, désindexation des pensions vis à vis des salaires,
augmentation des cotisations payées par les salariés...
le dogme du "vivre plus longtemps donc travailler plus longtemps" consacrant la dégradation de la qualité de vie à la retraite par l’échange d’années en pleine santé contre des années dans une santé dégradée, instrumentalisant l’idéologie patronale du "travail" ne pouvant être va:lorisé que dans un cadre professionnel, dans le lien de subordination qui caractérise le salariat et non dans l’immensité de tout ce que l’on peut entreprendre une fois libéré de ce carcan.
Ce projet de loi est inacceptable il poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010).
La réduction continuelle du taux de remplacement du salaire d’activité (régime général+régime complémentaire confondus) est un facteur déterminant d’une aggravation de la fracture sociale entre une majorité de la population condamnée à vivre de retraites misérables et une minorité disposant des moyens d’épargner suffisamment tout au long de sa vie active pour s’assurer une retraite correcte.
Rédiger en préambule de la loi que "La nation réaffirme solennellement le choix de la retraite par répartition au coeur du pacte social qui unit les générations" n’a de sens que si ce principe, auquel nous sommes particulièrement attachés, garantit une réalité de vie acceptable pour tous les retraités.
Or la loi en discussion au Parlement continue à vider de son sens le principe de la retraite par répartition
Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes.
Les ressources financières sont très largement disponibles ( il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 alors que les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter et que la fraude fiscale représente 80 milliards d’euros par an !! )
C’est pourquoi, l’Union Fédérale SUD Protection Sociale appelle le personnel de la Sécurité Sociale à participer aux rassemblements organisés le 15 Octobre dans les villes.