Bonne rentrée ! ?

Par Sud Mgen - 1er/09/2008

Les attaques incessantes et conjuguées que nous subissons tant sur le plan national par SARKOZY que local par la MGEN ne sont pas sans conséquences sur notre attitude face aux mesures prises par ces deux instances.

Des mouvements sociaux nationaux seront organisés ces prochains jours, à nous de nous déterminer et d’y participer afin d’exprimer notre colère...

Cette colère nous la formulons devant l’employeur chaque fois que nous intervenons lors des commissions paritaires. A défaut d’obtenir satisfaction lors de nos objections concernant des mesures mises au point par la MGEN au moins pouvons-nous manifester notre désaccord et formuler nos récriminations.

Précisément, à propos des horaires individualises dont vous aurez lu certainement les nouvelles dispositions, SUD-MGEN reprend l’analyse suivante : » nous constatons une montée de la pénibilité au travail. « L’évolution » des horaires individualisés fait partie de l’organisation du travail. Pour SUD la vie au travail est le reflet d’un contrat entre salarié et employeur qui vise à fournir une force de travail contre une rémunération. Mais c’est aussi une relation humaine qui permet un lien social (entre le salarié et l’employeur) et cela doit être pris en compte. Nous ne voulons pas de pressions permanentes pour augmenter la productivité. Nous ne voulons pas d’horaires qui entraînent le stress et la démotivation. Ce n’est pas pour des raisons techniques mais productives qu’on développe aujourd’hui les horaires dit atypiques (travail posté, samedi, heures supplémentaires). Cela à pour résultat que beaucoup d’entre nous se retrouvent dans la difficulté d’organiser leur vie personnelle. » Monsieur Hernandez a répondu que la vie personnelle des salariés ne constituait pas un élément essentiel dans l’organisation du travail !!!

Sur cette évolution nous devons rester très vigilants car une modification des horaires de travail peut entraîner un changement des conditions de travail voire même une modification du contrat de travail. L’employeur peut librement changer les conditions de travail des salariés (la MGEN ne s’en prive pas) par nécessité de service et d’organisation mais il ne peut pas modifier le contrat de travail sans l’accord exprès du salarié. Cette règle pose toutefois des difficultés majeures puisqu’il n’existe aucune définition légales ou jurisprudentielle pour distinguer nettement « modification de contrat » et « changement des conditions de travail »

Le vendredi 29 août nous avons été consultés sur le projet d’ouverture de sections départementales le samedi dans le cadre d’opérations de mutualisation. Hormis le fait que nous sommes consultés le 29 pour une ouverture le 30.... Qui démontre encore une fois le peu de cas que fait la MGEN de notre expression, SUD a voté contre cette mesure en expliquant ceci : » maintes fois les salariés ont été sollicités et ont répondu favorablement à cette requête attestant de leur professionnalisme. Depuis janvier 2007, la MGEN s’est engagée dans un processus scélérat - une restructuration sur le dos des salariés et à ceux et celles qui « restent » dans les sections départementales, il leu ait demandé aujourd’hui de remettre en cause leurs connaissances sans qu’aucune politique salariale ne fasse l’objet d’une discussion. »

Les fiches fonction vont être revues.... Et la MGEN a « encore une idée... », un projet (encore) d’organisation. Elle va regarder à la loupe TOUT ce qui se passe dans une section. ATTENTION ça sent l’audit, c’est notre interprétation à SUD mais peut-être sommes nous belliqueux, d’avance nous nous en excusons, néanmoins je persiste et je signe, soyons attentifs à cette nouvelle opération. La dernière « diagnostic et compétences » laisse de l’amertume chez de nombreux (ses) collègues...

Et puis il y a la souffrance des collègues dans les centres de traitement qui n’en peuvent plus tellement il y a de dossiers en souffrance et peu de personnel, les collègues dans les centres d’appel qui doivent affronter les mutualistes en colère, les nouveaux outils qui ne fonctionnent pas bien, et pour ne pas être en reste, le secteur sanitaire et social risque de connaître une offensive de la part de la MGEN.

NOUS NE DEVONS PAS BAISSER LES BRAS - RESTONS SOLIDAIRES

Isabelle ALCARAZ pour SUD-MGEN le 1er septembre 2008

- SUD Protection Sociale -