CPN du 8 septembre 2008

Par Sud Mgen - 15/09/2008

EVOLUTION (selon la MGEN) des horaires individualisés, réunion avec un support le 8 septembre après plusieurs commissions (au moins 3) où les nouveautés nous furent transmises sous forme de dictée !!! Souvenir antédiluvien ? On ne peut pas nier à la MGEN sa détermination à « restructurer » l’entreprise au vu des commissions qui se succèdent mois après mois. C’est un déchaînement de mesures dirigées vers et contre les salariés. La dernière en date concerne l’Evolution des horaires individualisés... A l’unanimité, les organisations syndicales se sont élevées contre ce projet de protocole (que je vous ai fait parvenir) et principalement contre le retour au plage fixe et les dispositions qui en découlent.

Après avoir rappelé à l’employeur notre analyse de l’organisation du travail (texte que je vous ai envoyé le 1er septembre) SUD-MGEN a décliné paragraphe par paragraphe les points sur lesquels nous demandions soit des explications soit le retrait pur et simple de la proposition.

Préambule : « équilibre économique » ? La MGEN répond qu’elle doit recruter des mutualistes... ? - « aspirations des salariés » SUD a demandé à quelle occasion et dans quel cadre les salariés ont-ils été consultés sur un remaniement des horaires individualisés - Pas de réponse de l’employeur.

« La durée minimale d’une journée de travail est déterminée par le nombre d’heures inclus dans les plages fixes.... » SUD s’élève énergiquement contre le retour au « plage fixe ».

« Sous réserve des contraintes de fonctionnement etc... pourra bénéficier de demi-journées » « autorisation 48 heures à l’avance » etc... sur ces 2 paragraphes qu’il faut bien lire, certains points sont inacceptables : « la demi-journée décomptée à hauteur de la durée de la plage fixe.. « Est-ce à dire que la demi-journée est égale à 2 heures ?

« Autorisation... au moins 48 heures à l’avance » !!! il nous semble que lorsque l’on prend une ½ journée c’est pour un évènement imprévu !

Concernant la répartition hebdomadaire des jours de travail, il faut noter que pour l’instant seules les « Antennes » sont concernées pour le travail « du mardi au samedi » mais néanmoins la MGEN souhaite élargir l’ ouverture du samedi à 10 fois par an, cela signifie presque 1 fois par mois... La MGEN a été interpellé sur son manque de clarté à propos de cette mesure notamment quand elle affirme que le travail du samedi se fera sur la base du volontariat... nous sommes sceptiques.

« Pauses et courtes absences » nous nous sommes élevés avec véhémence contre la disposition qui consisterait à attendre les plages fixes pour prendre des pauses et que cette pause soit limitée. Nous ne sommes pas à l’école, nous sommes adultes et sommes défavorables à cette infantilisation forcée !

« Les plages fixes correspondraient à des horaires où tous les salariés doivent impérativement être présents sur le lieu de travail » cette mesure s’applique à tous les centres de service MGEN et MGEN UNION. Qu’est-ce qui justifie cette décision ? Nous attendons une réponse concrète de l’employeur.

« Les heures supplémentaires » seraient sollicitées par le responsable hiérarchique.

Ce projet d’accord relatif aux horaires individualisés est INACCEPTABLE. La MGEN n’ayant ni évaluée ni mesurée les effets des départs de nos collègues dans les sections, la nouvelle composition de ces sections, la surcharge de travail dans les centres de traitement et les centres d’appel, le désarroi, la démotivation qui pèsent sur beaucoup d’entre nous (pas d’enveloppe pour ceux et celles qui partent, entretien « diagnostic et compétence » faussée, entretien d’évaluation déformé, augmentation des salaires nulles etc... mais déresponsabilisation du salarié par des mesures arbitraires.

Pour SUD-MGEN, « L évolution »des horaires individualisés est une remise en cause manifeste de notre organisation de notre temps de travail. L’employeur non content d’avoir « presque » réussi sa restructuration, veut avoir la haute main sur le personnel de la MGEN.

Nous ne pouvons pas accepter cet état des choses pour 2 raisons :
-  Les salariés ont plus d’une fois fait preuve de professionnalisme et n’ont pas besoin d’être chaperonné

-  D’autres mesures sont dans les cartons de l’employeur de l’Economie Sociale dont l’examen « à la loupe » des sections départementales.

OUVRONS LES YEUX LA MGEN N’EN A PAS FINIT AVEC LE PERSONNEL MGEN

- SUD Protection Sociale -